A Dédé | Blausascvtt06

Dédé nous quitte aujourd’hui, mais sa présence restera à jamais dans nos cœurs.
Comment ne plus se souvenir de cet homme dont la sympathie rayonnait de tout son être.
Dédé, marin de métier, nous est arrivé dans notre commune après une carrière bien remplie dans la Royale, puis employé à la société Satma.
Il s'est investi dans la vie de la commune, car homme de devoir, il a souhaité aider à la bonne marche de celle-ci qui avait su l'accueillir. Il sera conseiller municipal pour 1 mandat dans l'équipe municipale de Georges De Orestis.
Actif dans de nombreuses associations, Il viendra nous épauler au sein du club de VTT de Peille pendant 11 années et sera le plus heureux des grands-pères quand son petit-fils Jules participa à des compétitions de VTT.
Caractère toujours égal, ses compétences nous ont toujours été très utiles lors de notre grand rendez-vous sportif annuel.
Sécurisation de la piste; pose de filets protecteurs, voilà le marin qui ressort avec le nœud ad hoc, celui qui ne glisse pas et qui se défera même avec un cordage mouillé.
Ravitaillement des bénévoles ou des équipiers lors d'une randonnée, Dédé est là pour mettre en route le barbecue et alimenter les ventres affamés.

SOUVENIRS

Dédé, un mélange de tendresse et de droiture, nous a donné à tous de grandes leçons de moral. Sa volonté d’aider les autres et de partage, m’a toujours interpellé. C’est entre autres, à ses cotés, que j‘ai compris qu’il n’y a pas de grands champions mais que des grands Hommes.
Dédé, la gratuité de ta bonté m’aura marqué et je sais que derrière chaque Piquets, Filets ou rochers, il y a un peu de toi.
Tu vas nous manqué.
Fabien BAREL

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Supporter de nos coursiers et porteurs du drapeau tricolore dans les épreuves nationales et internationales, il était là, toujours le sourire malgré souvent des conditions plus que rustiques.
Autre facette, trésorier du club durant 5 ans, il traitait cela à l'ancienne, le livre de comptes toujours à jour.
Puis des problèmes de santé, il commença à lever le pied. Malheureusement quand la maladie s'invite dans le corps, c'est pour y faire des ravages.
Dédé fait face avec son moral d'acier, sans oublier dans les moments de répits de prendre des nouvelles de notre compétition en étant désolé de ne pas pouvoir être parmi nous. C'était la semaine dernière et ce fut notre dernière conversation.
Dédé a largué les amarres et navigue maintenant dans les alizés pour l'éternité.
Jean-Jacques Céretto
Message lors de la Cérémonie funéraire

Pendant que nous travaillons sur la piste de descente, Jacqueline, mon épouse profite de la nature et de la tranquillité du versant ensoleillé du coté de San Brancailh. Comme bien souvent, elle cueille des fleurs, mais aussi des pousses de ronces en prévision de l’hiver.
Ah, la tisane à la ronce et au miel, recette de nos anciens !
Aujourd’hui, ce lieu peu fréquenté est investi par une équipe de jeunes, trois scooters, trois gars et deux filles, ça chahute un peu, ça parle fort, ça rigole, normal à leur âge. Pour se rendre intéressants, les gars grimpent sur le toit de la chapelle et entreprennent de desceller les tuiles et de les jeter au sol; gestes idiots et gratuits. Jacqueline m’appelle et me décrit la scène. J’en parle aussitôt à Dédé et nous montons sur place pour faire cesser une pareille situation. Personnellement je pense que nous allons les engueuler vite fait, Dédé les interpelle et d’une voix calme les raisonne; repli de toute l’équipe. J’ai assisté ce jour-là à la démonstration de la force de persuasion d’un ancien instructeur militaire, son métier a parlé, mais surtout ce fait m’a éclairé sur la haute valeur morale de cet homme.
Sacré, Dédé!!!

Sylvain BEDAT